Au milieu de la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan, le Clubhouse a décidé de supprimer les informations personnelles des comptes d’utilisateurs du pays à titre de mesure de sécurité et de confidentialité. La plateforme a également redéfini des milliers de biographies et de photos d’utilisateurs afghans, une action qui vise à rendre difficile la découverte de comptes lors de recherches effectuées sur Internet.

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Le réseau social s’est associé à d’autres plateformes de l’industrie qui entreprennent également des initiatives visant à protéger les utilisateurs en Afghanistan.

Cette semaine, par exemple, Facebook a également lancé de telles mesures pour les utilisateurs en Afghanistan, notamment en permettant de masquer des « listes d’amis », ainsi qu’en ajoutant un outil pour bloquer rapidement les comptes.

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Selon un porte-parole de Clubhouse, les actions n’affectent pas qui suit ces profils, et l’initiative n’est pas non plus irréversible — c’est-à-dire que si l’utilisateur en question le souhaite, il peut inverser le changement.

En outre, Clubhouse permet également aux utilisateurs qui utilisent des alias, s’ils le souhaitent, à des fins de droits humains ou de sécurité.

En savoir plus :

Les Taliban sont un mouvement fondamentaliste et nationaliste islamique qui a pris le pouvoir entre 1996 et 2001.

Le groupe, considéré comme une organisation terroriste dans de nombreux pays, est devenu connu dans le monde entier pour son traitement extrêmement conservateur et brutal contre les citoyens, surtout en ce qui concerne les femmes.

Bien qu’ils aient repris le pouvoir avec des discours censés proposer une légère ouverture dans le mode opératoire du mouvement, de nombreux Afghans craignent toujours ce que le groupe extrémiste.

La photo montre des membres du groupe radical des Taliban. Crédit : Jouer/Réseaux sociaux

Ces derniers jours, par exemple, de nombreux citoyens du pays ont commencé à supprimer les registres de masse enregistrés sur les réseaux sociaux, exactement par crainte d’une éventuelle persécution.

De nombreux Afghans pensent que le groupe extrémiste peut utiliser ces informations obtenues via Internet comme argument pour punir et persécuter ceux qui ne respectent pas la réglementation fondamentaliste religieuse qu’ils imposent.